Eaux mêlées à Montmartre

Une histoire familiale 

de Michel Gaspard 

Préface d’Annette Wieviorka

La très longue histoire des mélanges entre Juifs et non Juifs au sein du peuple de France, un épisode en deux volumes.

Première période : 1880-1936

Cette histoire commence par la rencontre de Marthe et Moïse, amants de Montmartre à la Belle Epoque qui allaient être séparés en 1899 par les fureurs de l’Affaire Dreyfus.

Vient ensuite l’histoire d’Abel Gaspard, poilu héroïque devenu en 1920 le gendre de Marthe Bégon, puis celle des familles de Paul Lévy et Lily Weil, Juifs d’Alsace ayant fui le nazisme. Marie-Rose, fille de Paul et Lily, et Lucien, petits-fils de Marthe et Moïse, deviendront les parents de l’auteur.

Publié le 01/07/2016 – Editions L’Harmattan – Collection Mémoires du XXe siècle

Eaux mêlées à Montmartre

Une histoire familiale 

de Michel Gaspard 

Préface de Georges Loinger et Katy Hazan

Deuxième période : 1936-1950

Mars 1941, Orphelinat Rothschild : Marie-Rose Lévy et Lucien Gaspard se rencontrent pour la première fois. Pendant deux ans, ils vont s’occuper d’une vingtaine d’orphelines juives séparées de leurs parents par les persécutions antisémites. Nombre d’entre elles sont livrées aux Allemands par la police de Vichy en 1942 et 1943, déportées et assassinées.

Ces souvenirs tragiques, Marie-Rose et Lucien les recouvriront d’un linceul de silence après la guerre. Leur fils, l’auteur, en découvre les détails à travers une correspondance de guerre retrouvée en 2010.

Publié le 01/07/2016 – Editions L’Harmattan – Collection : Mémoires du XXe siècle – France

De son histoire à nos mémoire. Matus Pundik

Presque plus fort que la mort

de Mauricette-Laurence Pundik 

 

Ce livre devait être la biographie d’un homme, médecin de campagne en Gironde, écrite par sa fille pour ses enfants. Une « banale » transmission de mémoire mais, une lettre trouvée par hasard dans un vieux carton lui dévoile un passé qu’elle ignorait. Elle a cherché et recollé des morceaux de vie éparpillés et a pu reconstituer le puzzle de la vie ou des vies de son père. Un homme qui a eu trois nationalités, russe, polonaise et française. Elle nous fait découvrir l’itinéraire d’un jeune juif polonais, né en 1909, qui le conduira, à 22 ans, de Kremenets (située aujourd’hui en Ukraine) à Montpellier pour étudier la médecine en France. Elle nous entraîne dans les turbulences du XXème siècle ; les bouleversements de la Pologne ; la déclaration de la Seconde guerre mondiale ; l’armée polonaise en France (il était officier de santé) ; le camp d’internement en Touraine (il partira de Bordeaux et y restera 2 ans) puis la déportation ; deux marches de la mort, le typhus. Matus a perdu sa femme enceinte et toute sa famille dans la Shoah mais il a survécu. Il a su transcender toutes ses souffrances sans jamais déroger à ses valeurs humanistes. Il a pu « renaître » et trouver un havre de paix à Saint Christoly de Blaye. Il commencera une vie de sacerdoce à vélo en 1947, après sa naturalisation. Il décédera en 1969 à l’âge de 60 ans. Une rue porte son nom dans le village.

Publié le 13/11/2014 – Les Editions du Net

Le petit arbre de Birkenau

Suivi du journal de Rose

de Maurice Benroubi

« Il est tout à fait exceptionnel de disposer de trois récits d’une même histoire.
Le premier est celui de Maurice Benroubi, déporté à Auschwitz par le convoi 8 le 20 juillet 1942. (…) C’est un récit agité, un long cri d’une force inouïe et d’une sombre beauté, qui se déploie sans souci de la chronologie à travers tous les temps de sa vie. Maurice Benroubi le précise dès la première page : il fut affecté peu après son arrivée à Birkenau au Sonderkommando, celui des chambres à gaz. Ce fut ensuite la mine de Jawischowitz, Buchenwald, Ohrdruf, Bergen Belsen où il est libéré par les Britanniques le 15 avril 1945. Il est rapatrié par avion et arrive à l’hôtel Lutetia le 12 juin. (…)
Le deuxième récit est celui de son épouse. Le Journal de Rose est une longue et émouvante conversation ou correspondance destinée à l’absent. Au-delà de ses aspects intimes, c’est un important témoignage de la vie quotidienne d’une femme juive dans la France occupée qui permet de nourrir notre réflexion sur la survie, la façon dont est perçue la guerre et imaginé le sort des déportés. (…)
Le troisième récit enfin a pour source les documents, français ou allemands, qui reposent dans les archives départementales de la Sarthe, version administrative ignorée des protagonistes qui ont vécu dans leur chair les événements dont ils rendent compte. En quelque sorte, l’envers du décor.
Trois récits, trois regards, trois fils qu’il convient de tisser pour restituer le destin d’une famille juive prise dans la guerre, destin tout à la fois singulier et emblématique du sort des Juifs en France. »

Extraits de la postface d’Annette Wieviorka

Publié le 02/09/2013 – Editions Albin Michel – Bibliothèque Histoire

Merci d’avoir survécu

de Henri Borlant

 

« Merci d’avoir survécu ». C’est le petit mot qu’adresse un élève de 15 ans à Henri Borlant, à la suite du récit de sa déportation devant une classe de collège. Seul survivant des 6 000 enfants juifs de moins de 16 ans déportés de France à Auschwitz en 1942, Henri Borlant témoigne de l’horreur des camps. Et aussi du courage de ses compagnons, ceux qui ont réussi à préserver leur humanité par-delà la barbarie.Henri Borlant est né à Paris, en 1927. Réfugié dans le Maine-et-Loire pendant la guerre, il est arrêté puis déporté…

Publié le 22/03/2012 – Editions Points

Voyage à Pitchipoï

de Jean-Claude Moscovici

 

Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d’une famille juive, en France, pendant la guerre, une tragédie qui fut celle de millions d’autres familles. En 1942, l’auteur de ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée, par des gendarmes allemands et français, et dispersée. Le narrateur et sa petite soeur furent d’abord confiés à des voisins jusqu’à ce que le maire du village fasse appliquer la décision du capitaine S-S, Commandeur de la région et responsable des mesures de répression antisémite : « L’accueil d’enfants juifs dans des familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas. » Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade, par malnutrition. Pendant toute cette période, ils restèrent sans nouvelles de leur mère, qui avait miraculeusement réussi à s’échapper et n’avait pas été reprise, malgré les portes qui s’étaient souvent fermées lorsqu’elle avait demandé de l’aide. Après des mois de vie clandestine, à la Libération, ils retrouvèrent leur maison. Ils ne devaient jamais revoir leur père.

Publié en 09/2009 – Editions Ecole des Loisirs

Saga d’une famille juive

De 1745 à nos jours, l’Histoire d’une famille à travers l’Europe 

de Odile Suganas

En 1745, Catherine II devient grand-duchesse et altesse impériale. Sous son règne sont édictées bon nombre de règles concernant le peuple juif. Les Juifs sont répartis en quatre ” catégories ” avec leurs droits afférents : les agriculteurs (qui ne sont pas propriétaires), les fabricants et les artisans, les marchands et les bourgeois. C’est à cette époque qu’Odile Suganas trouve les traces de ses ancêtres les plus lointains.

Après le partage de la Pologne, sous autorité russe, c’est à Vilnius que la famille s’installe et prend racine, pour se disperser avant la Seconde Guerre mondiale : les uns partiront en Normandie, d’autres aux États-Unis et d’autres, enfin, en Israël.

À travers l’Histoire de la famille Suganas, c’est l’Histoire de l’antisémitisme qui s’écrit, mais également les récits de voyages à travers l’Europe et à travers près de trois siècles, aux côtés de grands personnages (Catherine II, Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle…).

Publié le 25/10/2018 – Editions Jourdan

Le sang d’une vie 

de Jacques Caen 

Préface de Jean Bernard de l’Académie Française

Jeune juif traqué qui perd sa mère à Auschwitz, élève de Jean Bernard, médecin de Jean Cocteau, Jacques Caen sera l’inventeur des plaquettes sanguines et de la nouvelle hématologie. A travers l’histoire d’une découverte fondamentale, établie sur 30 ans, nous pénétrons au coeur du sang et de ses mystères.

Publié le 01/01/1994 – Editions Plon – Autobiographie

Mon enfance volée

de Victor Perahia

Victor Pérahia, né le 4 avril 1933 à Paris, est arrêté à Saint Nazaire avec ses parents, le 15 juillet 1942 par les Feldgendarmen.
Son père Robert, de nationalité turque, engagé volontaire, est fait prisonnier. Il est libéré car la Turquie est neutre. Mais son père est arrêté à Saint Nazaire où il était assigné à résidence, et déporté d’Angers par le convoi n° 8 du 20 juillet 1942 à Auschwitz.

Publié en 2006 par FADC8 et la Fondation de la Mémoire de la Shoah

La famille Moszkowicz

de Irène Durst

Publié en 1988 – RTL Editions – Récit

1942, Convoi n°8 

de Jean-Claude Moscovici et David Moscovici 

Préface de Henri Borlant

Extrait de la préface. Henri Borlant “Bien sûr il faut écrire, il faut parler tout en sachant que nos pauvres mots ne suffiront jamais à rendre compte de ce que furent les souffrances endurées : la faim de celui qui jour après jour maigrit, perd ses forces, accablé par le désespoir, l’abandon, la saleté, les poux, la boue, le froid ou la chaleur, les coups, les humiliations, la promiscuité, le manque de sommeil, de repos, les appels debout pendant des heures sous la pluie ou la neige, le typhus, la dysenterie, les sélections. L’intérêt exceptionnel de ces textes est lié au fait qu’ils ont été rédigés en 1945, dès le retour de déportation du Docteur André Lettich et du Docteur Lazar Moscovici avec une mémoire intacte, alors que le monde ignorait encore l’ampleur inouïe du massacre.”

Publié le 01/03/2011 – Editions du Retour